[Vis ma vie] 3 mois sans voiture
Salut chaton !
Aujourd’hui on remonte le temps.
A l’été dernier, le 12 juillet très précisément. Toi comme t’es là t’étais en train de festoyer ta race.
Mais si remember : la France entière fêtait le titre de champions du monnnnde à chaque coin de rue. Et nous, on était sur la bande d’arrêt d’urgence de l’autoroute, à pleurer le décès de notre Mégane #deuxsallesdeuxambiances
(mais sacré sunset quand même, tout n’était pas lost)
Par la suite, on est restés 3 mois sans voiture.
Certains diront simplement que notre rythme de vie le permet, j’ajouterai que c’est pas si simple et que ça nous a demandé quelques ajustements. Alors si tu veux bien, on fait le point sur cette période, et ce qu’il en reste aujourd’hui !
Notre rythme de vie
Il est vrai que mon télétravail a grandement facilité le sketch.
Même si quand je repense à notre vie lilloise, c’était peut-être même encore plus facile à cette époque ! Et pourtant, je me posais parfois des questions que je n’ose à peine lire à voix haute aujourd’hui… Heureusement qu’on évolue j’vous l’dis !
Seul Louloup chez nous a donc besoin de se déplacer pour aller bosser.
La moto est son ami, cette même moto qui nous a pas mal servi pour sortir après le boulot et/ou partir en weekend chez ma belle-famille. Voilà grosso merdo la première solution dans notre cas, on était pas complètement perdus quoi.
Enfin, notre vie sociale étant ce qu’elle est – à savoir bien plus développée en Picardie aujourd’hui – nous sommes suffisamment entourés pour demander un coup de main à droite à gauche. Comme à la bonne époque de nos 18 ans où peu avaient le permis et transportaient les autres en détresse. Flashback.
Finalement très peu de transports en commun nous concernant, mais quelques petits changements se sont avérés nécessaires au quotidien.
Les ajustements
– On emprunte la voiture de maman ou de ma sœur pour le gros drive (à l’époque on achetait encore des bouteilles d’eau !). Pour le reste, le supermarché n’était pas très loin de chez nous, je l’ai fait à pieds ou à vélo certains midis.
– On covoiture si nécessaire. Notamment pour aller bosser à Lille, même si c’était pas hyper pratique car j’embarque mon matos (tour d’ordi, écran… etc) et que je me fais pas rembourser de la même manière si j’amène pas mon véhicule… #crabe3000
– On covoiture aussi pour partir en weekend quand la météo n’est pas suffisamment des nôtres pour sortir la moto. Même si c’est un poil relou côté horaires et lieux de rendez-vous, ça reste pratique ET peu cher. Idem pour le train ou le flixbus pendant les vacances, plus fatiguant mais possible également !
– De manière générale, on privilégie les déplacements à pied : les petites courses donc, les producteurs locaux, la boulangerie, la pharmacie… on redécouvre son quartier et c’est très chouette !
– On fait du sport ! On marche davantage forcément, et on dégaine le vélo pour retrouver les copines en ville le midi. Canon pour mon cardio !
Alors effectivement, mon foyer ne comporte aucun enfant en bas-âge, j’ai un boulot plutôt easy-baby et nous vivons dans une métropole très accessible (on aura même pas utilisé le bus amiénois dis-donc !). Un quotidien qui nous aura bien facilité cette période d’adaptation, c’est sûr.
Loin de moi l’idée de dire à qui que ce soit comment faire (de toute façon, on a depuis racheté une bagnole ^^), mais peut-être que cette petite tranche de vie peut permettre à son échelle d’amorcer la réflexion chez chacun. Est-ce que c’est possible de se passer de voiture chez toi ? Peut-être qu’on peut déjà l’utiliser de manière moins automatique ? Éviter les 2 voitures par foyer ? Raconte-moi !
Les autres articles de la série :
– [Vis ma Vie] Je change d’ophtalmo
– [Vis ma Vie] Mon rendez-vous chez le dentiste
– [Vis ma Vie] Les joies du déménagement
– [Vis ma Vie] La médecine du travail
Qu’en penses-tu chaton ?
Ça se passe comment chez toi ?
Love,
Chacha