Les blogueuses et le make up #4
Coucou Chaton !
Ouais, je sais, beaucoup de temps a passé depuis la version 3 des “blogueuses et le make-up”. Et à en croire les vues, cette série te plait. Ça tombe bien, à moi aussi. V’la donc la version 4. C’est pour moi, c’est cadeau.
Je ne sais pas ce que tu préfères : leurs confidences sur leur rapport au maquillage (avec anecdotes et conseils, c’est qu’elles en ont à dire sur le sujet, ces pipelettes) ; ou leurs photos avant/après. Plutôt les photos hein, ça t’amuse de les voir nues – de la face, s’il est utile de préciser – pourriture va ! (Je t’insulte si je veux, c’est mon blog. Mais sache que c’est un pourriture affectif).
Cette fois encore, 4 nanas au top se sont prêtées au jeu, et se sont mises à nues. Merci les chéries <3
Accroche-toi chaton, parce que ces nanas là, elles sont canons au naturel. Rageant hein ?
Et elles te prouvent, une fois de plus, que la blogueuse beauté n’est pas cette meuf superficielle qui étale plus de couches de makeup qu’elle n’a de neurones. Non, la blogueuse beauté, si parfois elle se tape des délires makeup-esques (faut bien utiliser ce qui remplit les 45 tiroirs) , bah au quotidien elle fait dans le sublimage de faciès. Tout en discretion.
La preuve par 4…
Lauriane, de Lorylyn79
” D’aussi loin que je me souvienne j’ai toujours vu ma maman se maquiller tous les matins, et je pense même tous les jours de la semaine, parce qu’elle travaillait sans doute, mais également parce que ça a toujours été une “vraie” fille, aimant les marques de luxe et les beaux parfums. Donc je dirais que d’une certaine façon mon addiction au make up, aux soins, au chaussures et aux sacs à main me vient d’elle en partie, après je suis une femme et je pense que l’autre partie vient tout simplement de ça 😉
Néanmoins à partir de mes 10 ans j’ai été élevée par mon papa, et donc je n’ai plus eut cette image de la maman toujours apprêtée et jolie pour sortir…pendant longtemps… Du coup ce n’est qu’au collège, à l’âge de 15 ans, et grâce à mes amies de l’époque, que j’ai redécouvert le monde du maquillage, et à partir de ce moment là j’ai commencé à mettre des liner et mascara dans le chariot des courses, sous les yeux de mon père, compréhensif et très ouvert, et surtout ayant reçu l’aval de ma mère par téléphone 😉
Et je dirais que depuis mes 15 ou 16 ans ces produits ne m’ont plus quittée, et d’autres sont venus les rejoindre, au fur et à mesure de mes envie, de mes découvertes, de mes gouts, etc….
Aujourd’hui, j’ai un rapport au maquillage qui est assez… particulier… car pour moi le maquillage peut être abordé de différentes façons :
– Il y a le maquillage pour tous les jours, celui que je fais en vitesse les jours où j’en ai envie, sans vraiment y réfléchir, de façon automatique
– Il y a le maquillage plaisir, celui que je fais en m’appliquant parce que je suis d’humeur a faire quelque chose de plus élaboré, mais pas forcément chargé pour autant
– Il y a le maquillage “transformation”, celui sur lequel mon attention va se porter sur mes “défauts” afin d’essayer de les atténuer
– Le maquillage artistique qui pour moi n’a pas de limite et là je laisse libre court à mon imagination
– Et il y a aussi le “No make up” que je pratique très régulièrement parce que pour moi le maquillage n’est ni une corvée ni une obligation, et que je me laisse donc le droit d’être moi-même, sans artifices, à découvert, sans pour autant être mal à l’aise, quand j’ai la flemme 😉
Parce que pour moi le maquillage du quotidien ne devait pas être perçu comme un moyen de paraitre plus belle, de ressembler à quelqu’un d’autres, mais plus comme un moyen de faire ressortir sa beauté naturelle 😉
“S’aimer d’abord sans maquillage, et se maquiller ensuite par plaisir 😉 “
-> Son Blog ici, sa chaîne Youtube (beauté et vlogs) là.
Junkan, de What a Girl wants
“Le maquillage, c’est un peu comme les céréales Kellog’s: si on veut s’en sortir, il ne faut jamais commencer.
Pour moi, ça a commencé à l’adolescence, vers 15 ans je pense, et c’était juste du mascara. Un jour, j’ai voulu arrêter d’en mettre et on m’a dit que j’avais, je cite “des yeux en trous de pine“. J’avoue que ça m’a un peu marqué.
Comme je me maquille tous les jours ou presque, les gens sont habitués et me trouvent forcément un air malade ou fatigué quand ils me croisent sans.
Du coup, aujourd’hui, c’est surtout un moyen de montrer l’image de moi que j’ai envie, de m’adapter à chaque situation, de paraître apprêtée si c’est nécessaire, de cacher un peu de fatigue s’il faut que j’ai l’air en forme, et aussi de m’amuser à l’accorder à ma tenue!
C’est devenu une obligation, c’est vrai, par rapport à mon boulot, et pour éviter les remarques, mais si demain je devais déménager, ne rencontrer que des nouvelles personnes et que j’avais l’occasion de me montrer au naturel sans que ça choque et bien…je pense que je me maquillerai tout de même!
Déjà parce que j’adore ça, et parce que d’une certaine manière, ça me permet d’avoir une petite carapace et de laisser à mes proches (ou aux inconnus dont je me fous!) le privilège de voir mon vrai “moi”.
Alors du coup, quitte à devoir m’y coller chaque matin, autant y prendre du plaisir et rechercher la qualité et de jolies couleurs !”
-> Son blog ici., sa chaine Youtube (chaîne axée sur l’actualité web, et non sur la beauté) là.
Sonia, de Mamzelle Boom
“A ma naissance, j’avais à peu près 95% de chances de ne pas finir accro au maquillage : dans ma famille, les femmes se maquillent très peu. Un peu de mascara pour les occasions spéciales, ça suffit, non ?
Sauf que depuis toute petite, j’ai toujours été le cliché parfait de la vraie fille : celle qui s’habille en rose et qui aime les paillettes. Et à l’âge où j’ai commencé à abandonner mes Polly Pocket et mes Barbie (il était temps), je n’ai pas mis très longtemps avant de me rattraper (méchamment) sur les fringues et le maquillage. Mon histoire avec le maquillage ne commence donc pas avec une histoire de boutons à cacher, ou une recherche de « moi en mieux » : le maquillage, pour moi, ça a d’abord été une histoire de gloss pailleté et de fards à paupières colorés. Sur un visage d’adolescente plus ou moins boutonneux, la peau complètement nue, le teint totalement irrégulier. Fond de teint, correcteur ou anti-cernes ? Connais pas. (En plus ça sert à rien, ça se voit pas)
Et puis, avec le temps, même si je continuais à aimer la couleur et les paillettes (on ne se refait pas !), le maquillage est surtout devenu pour moi une façon de camoufler mes imperfections et de me mettre le plus possible en valeur, tout en restant dans un look très discret et naturel. Le fameux « moi en mieux ».
Aujourd’hui, ces 2 aspects de ma passion pour le maquillage se sont équilibrés.
En semaine, je recherche surtout l’efficacité : je veux juste avoir l’air fraîche et réveillée, au mieux de ma forme. Mon maquillage est plutôt discret et classique : je porte principalement des couleurs neutres sur les yeux, et des couleurs plus ou moins neutres sur les lèvres selon les jours (du bois de rose presque nude au rouge foncé, selon l’humeur et l’envie du moment). Rien d’extravagant, rien qui sorte de l’ordinaire : j’ai juste l’air d’une femme coquette et soignée, mais on ne devine pas forcément l’accro au make-up qui se cache en moi.
Et puis il y a mon temps de loisir : les soirées, les week-ends, les vacances. Les jours où j’ai plus de temps pour moi, pour tester et expérimenter, me laisser aller à mes envies sans me soucier du regard des collègues/supérieurs/clients. Ces jours-là, je ne porte que très rarement des tons neutres : j’ai envie de smoky, de couleur et de paillettes. Pas forcément en excès, mais il me faut ma petite dose quand même !
Et enfin, il y a les jours où je ne suis pas maquillée : parce que je n’en ai pas envie, que j’ai autre chose en tête, ou tout simplement que je veux laisser ma peau respirer ! Se maquiller doit avant tout rester un plaisir, pas une obligation quotidienne. Alors quand je sature et que je n’ai pas envie de me maquiller, sauf obligation particulière (rendez-vous avec un client par exemple), je ne le fais pas … jusqu’à ce que l’envie revienne (et en général, elle revient vite).
Des maquillages colorés comme j’aime en porter en week-end ou en soirée, vous en trouverez plein sur mon blog ! J’ai donc plutôt choisi de vous illustrer mon histoire avec le maquillage en vous montrant une photo de moi telle que vous pourrez me voir si vous me croisez dans la rue, en semaine, sur le chemin du boulot ou pendant ma pause déj’ : la version « moi en mieux ». Une moitié de visage non maquillée et une moitié de visage maquillée, histoire de voir à quel point un peu de fond de teint, une couche de mascara et un crayon à sourcils changent complètement la donne !”
-> Son blog ici.
AnnSo, de My Cocoon Blog
“J’ai commencé à me maquiller assez jeune au départ pour camoufler mon acné. Et aujourd’hui, j’en suis toujours au même point malheureusement. Mais je commence à entrevoir une autre fonction du maquillage, apprivoiser mon image, et je découvre toutes les possibilités qui me sont offertes depuis que j’évolue à travers la blogo
L’essentiel pour moi, le teint. Je ne peux pas sortir sans avoir le teint fait. Je camoufle mes imperfections et les marques laissées par ces dernières. Après, j’ai des boutons par crise. Donc je n’ai pas besoin d’en faire autant tout le temps. Parfois, j’allège. Mais c’est au minimum BB crème et poudre.
Et après, je m’amuse en fonction de mon humeur, du temps que j’ai et de mon degré de réveil le matin! 😉
Ce que je préfère, c’est maquiller mes yeux. Le minimum c’est khôl et mascra.
Après j’improvise, me laisser porter par un trait d’eye liner, me perdre parmi les couleurs de mes palettes et adapter à ma tenue, à la saison. Du plus simple au plus élaboré.
Ces derniers temps, je commence à me mettre aux rouges à lèvres. J’ai pas du tout l’habitude de colorer mes lèvres, j’avais cette idée comme quoi ça ne m’allait pas. En fait, c’est surtout que je trouvais ça trop voyant, moi qui veut me fondre dans la masse. Maintenant, je me mets un coup de pied aux fesses et je fais tomber mes barrières !”
-> Son blog ici.
Amandine
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