[ Au confess ] Notre sens de la désorientation

Publié le 10 juin 2013 | Humeurs

Parce qu’on ne veut pas rôtir en enfer, nous, tes gonzesses chéries, avons décidé de se rendre au confess’ ! Régulièrement, on passera devant toi, te laissant seul juge décider de laver (ou non allez steupléé) nos péchés.

On craint. Toutes les deux. C’est un fait. Le truc est établi depuis belle-lurette et on n’y peut plus rien.
On a bien essayé de s’améliorer, crois-nous. Les gens nous filent des coups de pied main dès que possible, les technologies s’y mettent aussi.

Rien à faire, on n’a pas le sens de l’orientation.

Mais on se soigne, et en parler publiquement fait partie de notre thérapie. Alors voici quelques anecdotes, moquez-vous c’est gratuit !

beauvais– Un weekend sur Beauvais (pour rendre visite à qui de droit), et un passage par Amiens le dimanche midi pour faire un bisous à la smala avant de remonter sur Lille. Une route que j’ai déjà pratiquée, plusieurs fois, c’est ma région un peu quand même… La confiance en soi étant un boulot à temps plein, je claque pas de GPS. C’est moi ou c’est pas moi ? QUE DALLE, je loupe la sortie. Et celle d’après est à 35 bornes. Coucou. Tu sors ta carte de France si tu veux, mais dis-toi que j’ai fini au fin fond de la baie de Somme, à 2 doigts d’enfiler le bikini pour tremper mon cul dans la Manche. (Chacha)

– Comment te dire que même quand je sors d’un magasin, je ne sais plus de quel coté de la rue je suis arrivée..? Ouais, pour de vrai. Y’a des connexions qui doivent pas se faire dans mon cerveau. (Amandine)

– Il y a 3 ans, j’étais stagiaire. Et moi aussi, j’ai cumulé les sketchs. Premier restau avec les collègues ET la chef, pour fêter mon arrivée et célébrer la personne que je suis (rayez la mention inutile). Rencard fixé au restau japonais sur le Grand Boulevard. Sauf que le Grand Boulevard, bah il est grand (Master 2 t’as pisté ?). Ma collègue, qui avait déjà capté mes soucis d’orientation, m’avait vannée à mort à base de “t’as imprimé ton plan mappy ?”, “compte les rues”, “au funérarium à droite”… Sauf qu’à l’époque, pas de GPS, pas de smartphone, pas pensé à prendre le 06 des collègues, pas de cerveau, pas de japonais en vue, et là : un funérarium. Au bout du rouleau, j’ai repensé à la vanne. Et si c’en était pas une ? J’ai tourné, et jme suis perdue. J’ai chialé (véridique), dégoutée du sketch que ma vie me forçait à jouer. Et finalement, le coup de grâce, j’ai trouvé. 45 min après le rencard prévu. Et j’ai été embauchée par la suite. Les gens sont fous. (Chacha)

– Un jour, j’ai dû ramener mon ex-boss à la gare. Dis-toi que mon ancienne boite se trouvait de l’autre coté de la voie de chemin de fer, suffisait de la traverser. Bon, “suffisait”, sauf pour moi, j’me suis paumée au retour. Voilà voilà… (Amandine)

– A l’époque, ça fait au moins 4 ans que je vis sur la Métropole Lilloise. Ma sœur vient me faire un bisou, et on fait les boutiques. Direction le centre commercial = l’endroit que je fuis H24, mais encore plus le samedi. Pour te situer, TF1 y pose ses caméra 1 journée et a de quoi diffuser des épisodes de Confessions Intimes tout l’été. Évidemment, je me perds (trop de ronds-point, j’étais pas tranquille), et c’est ma sœur (qui ne connaît pas DU TOUT la région) qui te retrouve le chemin en 2-2, via les rues qu’on avait déjà prises. Aucun souvenir de ça moi, tu te repères aux arbres ou quoi ? (Chacha)

Rijsel– Stagiaire sur Lille, je devais aller livrer des échantillons à un client en Belgique. Jeune permis, pas de la région, jamais allée en Belgique, et le GPS qui me lâche. CAD qu’une fois sortie du chemin qu’il t’indiquait (ça arrive de se tromper de sortie OH !) il ne recalculait pas ce con. Vas-y pour trouver la destination, quand en plus le nom des villes en flamant n’a rien à voir avec les version française ! (dis toi que Lille, c’est Rijsel, comment veux-tu qu’on y arrive ?). Bref je sais pas comment je l’ai fait, mais je l’ai fait. (Amandine)

– Tu te souviens de mon cours de cuisine chez Cook&Go ? Dis-toi que tout ça a failli ne jamais se produire. Le GPS connait pas le numéro exact dans la rue, comme d’hab, mais je situe grossièrement l’endroit, pas loin de la salle de sport. Problème en arrivant : c’est une zone d’activités, le boulevard est immense,  plein de nouveaux immeubles et de petites boites qui émergent. Je fais tout le tour du quartier, personne dans la rue à agresser. Je voulais rentrer, me coucher et plus jamais me réveiller. Optimisme habituel ! Et pis j’ai acheté un super téléphone, alors je suis retournée sur le site, en direct du bas-côté, en pensant que pour ceux qui venaient en Tro-mé, ils auraient expliqué « Prenez telle putain de rue en sortant ». MON CUL. Mais y’avait quand même une carte Google Maps, plus précise que le GPS et là j’ai compris, après une longue étude de mon environnement (“ptainnnnnnn c’était juste là à droite”). Je suis arrivée 20 minutes en retard, en panique totale. On s’dit tout, ça m’a foutu la gerbe, nickel avant de cuisiner. (Chacha)

– Last but not least (le dernier, mais pas le moindre – jme balade en anglais t’as vuuu) : J’ai même réussi à me perdre à Amiens – soit la ville où j’ai vécu 20 ans et où sont encore mes parents – ET en ayant mis le GPS. Pour aller du nord au centre, me suis retrouvée au sud (pour les amiénois : De St Pierre au Cirque -oui me fallait un GPS pour ça – j’ai atterri à la Providence…no comment). Ouaaaaaaaais ! (Amandine)

 GPSCroyez-nous, 2 GPS valent mieux qu’un !

Moralité de l’histoire :

Arrête de chialer BORDEL. Tu mates ton chemin avant de partir (Mappy est ton ami), et tu fous ton GPS en plus sur la route, tout le temps, même pour aller chercher du pain. Tu pars toujours avec ton portable charmacaronredactricesbgmoyengé pour pouvoir pister la Street View de Google à tout moment.

Allez, dis-nous qu’on est pas les seules ???! Bisous de nous,
Vos gonzesses

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