Le sport quand t’es gamin
Salut les gars,
Notre corps de rêve, tu t’en doutes, on le doit à toutes ces années de sport pratiqué lors de notre adolescence. Ahem.
Merci à tous ces clubs d’avoir cru en nous, la carrière pro est pas passée loin !
L’athlétisme : Sacré cirque. #Chacha
Tu t’souviens des 2 tours d’échauffement qui te foutent à plat avant même d’avoir commencé ? Présente ! Quand on t’en foutait pas un autre en rab parce que Sébastien avait mal parlé au prof / pas jeté son chewing-gum… Ma gueule par terre, l’endurance, très peu pour moi.
J’étais pas mauvaise en sprint, surtout avec les haies, mais il fallait redescendre les trucs au max tellement je suis courte sur pattes. J’t’expliquerai ce phénomène un d’ces 4.
Le problème, c’est qu’en athlé, quand tu débutes, tu touches à tout. Autant te dire que foutre ma gueule dans le sable après le saut en longueur me faisait pas kiffer.
Et terminer le cours par le saut en hauteur, où j’arrivais pas à lever mon cul malgré le trampoline censé m’aider dans mon élan, pile au moment où Papy venait me chercher, j’en entends encore parler aujourd’hui. “Elle sait pas lever ses fesses”. Trop injuste, alors que 15 min avant j’mettais une raclée à tout l’monde sur 50m.
Le karaté : Mais pourquoi ? #Amandine
Sincèrement, je ne sais pas ce qui m’a poussée à en faire. J’ai suivi une copine je pense (zéro personnalité la meuf).
Je me marrais tellement à hurler à chaque geste. Mais si, je t’assure, faut gueuler au karaté ! Par contre impossible de retenir les chorégraphies. Enfin, les enchainements quoi, c’est pareil. Pas de mémoire, pas de coordination, j’étais mal barrée.
Je te passe le sketch du déguisement qu’on te force à porter, et je vais droit à l’essentiel : je dois d’ailleurs être la seule au monde à avoir foiré la ceinture..jaune. “Aaaaaan mais c’est la plus simple !” Gnagnagna, j’ai eu la blanche et jaune quand même, j’te ferais dire !
La Gym : Ma gueule en justaucorps, nickel. #Chacha
Dis-toi bien que j’étais trop balaise sur la poutre, en mode roue, pleine de grasse grâce.
Jamais compris par contre l’intérêt de danser avec un ruban. Passons.
Le grand écart, au top, j’en garde quelques restes aujourd’hui, surtout en soirée, torchée éméchée, “t’as vu comment chuis trop souuuuuuple ???“, toujours facile à placer.
Les barres asymétriques posaient déjà plus de problèmes, se lancer dans le vide, no way. A la force des bras, tu m’oublies.
Par contre, j’ai jamais su faire une roulade arrière, la peur de l’inconnu certainement…
Le volley-ball : La révélation. #Amandine
J’aimais ça alors je me suis lancée. Je partais de franchement loin.
Tu les connais ces moments, au badmington ou au tennis, où tu penses toucher le volant/la balle mais en fait non, et où, en totale mauvaise fois nocturne, tu déclares “y’a un trouuuuu dans la raquette !” ? Bah la même au volley, la raquette en moins. J’y allais, mais le ballon continuait tranquillou sa route derrière moi…
Et puis c’est venu, au fur et à mesure. J’ai progressé, je suis devenue attaquante, j’ai gagné (et perdu) des compétitions.
Aujourd’hui j’ai malheureusement moins de temps, mais je me rends compte de tout ce que ce simple sport m’a apporté : de la confiance en moi, des abdos, du dépassement, des amies, des fous-rire, des défis.
Évidemment, tout ce sketch n’a pas pu s’arrêter là… On nous imposait aussi les cours de sport au college et au lycée. Rappelle-toi :
– Le cirque : Tu as bien lu, un cinglé prof nous a fait un trimestre de cours de cirque. La note finale consistait à faire un petit sketch spectacle qui mixait acrobaties, jonglage, pyramides humaines. Du grand art !
– La natation : Bon, bah là, clairement, j’annonçais que j’avais mes règles toutes les deux semaines. Et elles duraient 15 jours. Et j’étais contre les tampons, bien sur. “C’est vraiment pas ma faute, moi j’adooooorerai me prendre pour Ariel dans ton bassin plein de chlore et me montrer à moitié à poil devant tous mes camarades de classe, j’t’assuuuuure”.
– La course d’orientation : au taquet mon biquet, fallait gagner (hé) ! Cette saloperie de boussole a bien failli s’exposer contre un arbre un paquet de fois. (La faute à la génétique, je décline toute responsabilité) ou éventuellement à 2-3 problèmes perso.
– Le badmington / ping-pong tennis de table : trop easy, je révisais tous les weekends dans le jardin, à en essouffler Papa.
– Le rugby / foot : qui aime se faire plaquer steuplé ? Le seul avantage, c’était de plotter d’approcher les garçons !
Et vouuuus, z’avez fait quoi ? Quels souvenirs, quelles anecdotes chelou ??
Des bisous,
Vos gonzesses
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