Je chiale quand je…
Salut c’est la dépressive !
Ou pas.
C’est comme ça, je vis, je ris, je fais pipi et je chiale.
H24, 365 jours par an. Pour tout et n’importe qui quoi.
Difficile de contrôler, ça coule tout seul. On m’a dit qu’on avait tous un quota lacrimal à épuiser. J’attends que ça sèche.
Retour sur les faits :
– Je chiale quand je suis really heureuse : Tu sais, ces moments où t’es avec des gens cooloss que tu kiffes, et qui se kiffent entre eux. Tu te recules 2 min, et tu les mates se kiffer. Trop de kif bonheur. Et la larmichette coula.
– Je chiale quand ma sœur se marie / change de nom sur sa carte bleue / trouve du travail / mange un macdo / se brosse les dents : Oui bon il se peut que je sois un peu sensible quand il s’agit de JF.
– Je chiale quand on me fait une déclaration : Option confiance en soi zéro, ça me paraît toujours un truc de dinnnnnngue quand on me dit que je suis nice. NDLR : Ceci n’est pas un appel aux dons.
– Je chiale quand je suis dans un endroit où j’me sens bien, épanouie, moi-même, à l’aise Blaise : Juste regarder le paysage autour, sentir le vent dans mes cheveux frisés, le soleil sur ma peau sénégalaise, ça peut me faire vaciller, solo. Meuf chelou pas compliquée.
– Je chiale quand je suis triste : Sur ce coup, je pense être à peu près dans la norme. Et je vous rassure, c’est plutôt rare. Mais bon, si tout l’monde se met à clapser à tour de bras, faut pas trop m’en demander.
– Je chiale quand je prépare une surprise : En ce moment, le cadeau (les cadeaux ? suspennnnnnnse) pour les 72 ans d’Amandine. NOR-MAL. Le plaisir de préparer une connerie pour quelqu’un, d’anticiper ses réactions, de penser et imaginer ce qui pourrait lui faire plaiz. Bah ça mfait plaisir de faire plaisir, et je chiale. Que ce soit clair, je chiale toute seule en les préparant, mais je chiale également en les offrant. Vivement samedi !
– Je chiale quand on me fait des surprises, des cadeaux : Évidemment, l’inverse fonctionne aussi. Trop d’amour d’un seul coup, les gens qui se donnent du mal pour ta gueule, ça fait braire.
– Je chiale quand tu chiales : T’avises pas de braire devant moi, j’en remets une couche par-dessus. En mode Mère Teresa.
– Je chiale quand je sais que je reverrai pas quelqu’un /un endroit que j’aime avant un moment : Amélie si tu m’entends. Groix aussi évidemment. Bateau de merde. Océan de brun qui m’sépare des copains.
– Je chiale pour un mec : Ah non, ça non. Va chier à la côte plutôt.
– Je chiale quand j’ai un orgasme : Non plus, mais ça peut être drôle ! J’vous raconterai ! #ChallengeAccepted
– Je chiale quand il y a du vent : Il vaut mieux trouver une excuse parfois que d’expliquer aux gens “non mais je pleure mais chuis trop contente en vrai”. Pas toujours crédible, selon qui tu as en face.
– Je chiale le matin : Toujours une larme ou deux en coin externe quand il s’agit d’ouvrir l’œil. Laissez-moi mourir dormir.
– Je chiale quand je pense à Papa : Bah oui, y’a des blessures dont on ne guérit pas facilement. Pis c’est qu’il manque un peu quand même. Mais je vais bien, promis !
– Je chiale quand, comme une connasse, je me fous le mascara dans l’œil : Tant qu’c’est qu’le mascara. Sur les cils Chacha, les cils.
– Je chiale tellement je ris : 90% de mes larmes. C’est que mes potes font des blagues tellement drôôôôôôles…
– Je chiale quand tu m’annonces ton mariage / ton bébé à venir : Et que je t’aime beaucoup, forcément si c’est Jean-Michel du CM2 j’m’en carre un peu plus déjà. Le prends pas mal JM.
Mais en vrai chuis trop costaud !
Tout ça, c’est juste un trop plein d’amour !
Et toi, tu chiales ? Ou t’as pas d’coeur ?
Allez, longue vie à tous !
Des câlins,
Chacha
18 Réponses pour Je chiale quand je…