Comment le choper (et accessoirement, le garder) ?

Publié le 17 décembre 2012 | Hommes, Vos interventions

Suite de notre catégorie “INTERVENTION MASCULINE”. 
Chaque mois, un homme prendra la parole. 
Trucs de fille décryptés par un mâle, conseils pour les séduire, ou même des sujets typiquement masculins (parce que y a pas que des gonzesses qui nous lisent !)… 
On laisse la parole à ces messieurs !
Ce mois-ci, place à un duo, Karl et Victor, surtout Karl, qui nous expliquent comment repérer le énième loser à 15000, puis, lorsque vous avez gagné au loto pécho la perle rare, comment réussir à la garder bien au chaud

Mesdemoiselles, Mesdames, Messieurs (so gay), bien le bonjour. On m’a demandé récemment mon appui afin de contribuer à un super article de la mort qui tue fatale +2 vorpale sur la séduction, les femmes, les hommes, les pastèques, ce genre de choses. Alors j’ai dit oui (je suis un homme facile). Pour tout dire, cet article tombe plutôt bien, et je vais me baser sur des exemples pas du tout réalistes et des situations que je n’ai jamais vécues, bien sûr (et pas du tout plutôt récemment, comme de bien entendu).

Nous arrivons, pour un certain nombre d’entre nous (‘fin, les gens de mon âge, quoi) à une période de notre vie où notre pire ennemie fait surface : je veux bien sûr parler de Dr.Evil l’horloge biologique. Vous savez (surtout vous, femmes), ce truc à l’intérieur de dedans vous qui vous susurre « EH OH REPRODUIS-TOI SAC A VIANDE ». C’est pesant, hein ? Eh bien, grâce à cette merveilleuse invention de la nature, nombre d’entre vous, j’en suis sûr, cherchent à se caser avec l’homme / la femme / la fougère de sa vie, et avoir plein de petits futurs chômeurs. Du coup, branle-bas (ce n’est pas sale) de combat ! Il faut trouver cette personne miraculeuse. Et c’est là que les ennuis commencent.

Nous autres, les hommes, les vrais, les mâles alpha, nous sommes plus compliqués à cerner qu’il n’y paraît (oui, nous ne sommes pas des zgegs géants, si si !). Et si, pour une nuit, il n’est pas trop compliqué d’avoir la plupart d’entre nous (la faveur de la nuit, l’alcool, des boobz, un joli sourire, un esprit aiguisé ET DES BOOBZ), pour le garder, c’est une autre paire de manches. Eh bien, haut les cœurs, voici quelques conseils sur la meilleure manière d’éviter les pièges tendus par les hommes adeptes de l’unique plan cul, et quelques petites choses pour éviter de faire fuir celui que vous engueulerez parce qu’il a ENCORE laissé des gouttes sur le rebord de la cuvette.


Voici donc quelques qualificatifs désignant les mecs à éviter aussi sûrement qu’une vile carapace bleue à 2 mètres de la ligne d’arrivée : les fourbes, les vils, les salauds, les indépendants, les scumbag, les insaisissables. Autant le dire tout de suite, j’appartiens actuellement à cette catégorie (pour ça qu’on y retrouve des mots positifs, j’aime pas trop l’auto-flagellation). C’est la raison pour laquelle je peux donner quelques-uns des signaux spécifiques à cette caste de mâles, histoire de vous éviter nombre de déboires. Avec le recul, je suis un traitre à ma race. Salaud de moi.

 

Le truc le plus évident : le mec pas très clair sur ses intentions. Lui, c’est clairement le pire, mais vraiment. Le genre à oublier son portefeuille au moment de payer l’addition, puer de la gueule, mal baiser, s’essuyer le chibre sur vos rideaux et partir comme un voleur (ou vous faire partir comme une voleuse, mange ton Walk of Shame). Je sais bien que le jeu de la séduction, c’est trololol, tout ça. Mais enfin, si vous sentez que le mec est vraiment ambigu, essayez de lui tirer les vers du nez, et si ça ne vient pas (ou que vous n’avez pas de mouchoirs), franchement, barrez-vous. Autant être réglo, et si jamais il est en fait à fond sur vous, ne vous inquiétez pas qu’il vous le fera sentir, c’est un déclic exceptionnel.

Les questions comme si il lisait une liste : s’il est clair qu’un petit cours de rhétorique basique ne ferait pas de mal à une grande majorité de la population (ouais, je suis élitiste, et je vous emmerde, toc), on peut quand même s’attendre à un minimum. Si le mec vous sort dans l’ordre « tu fais quoi dans la vie ? Tu as des passions ? Insérez question lambda », sans vraiment rebondir, soit il est chiant et brûlez-le, dégagez-le, soit il n’a rien à carrer de vos réponses.

Il y a aussi, évidemment, le cas du mec qui partira en monologue, et où vous ne pourrez pas en placer une. Là, c’est plus délicat qu’il n’y paraît : dans une certaine majorité de cas, c’est la plupart du temps un mec qui kiffe s’écouter parler (et là vous faites ce que vous voulez hein, mais bon soyez prévenues que c’est chiant très vite). Mais on a aussi deux autres options : le mec passionné / stressé : que vous aurez donc lancé sur son sujet de prédilection (sa grande passion, son chien, la migration des lamantins au sud-est de la Patagonie Equatoriale entre 1656 et 1712), et qui sera intarissable (soit parce qu’il aime vraiment ça, soit parce que vous le stressez à mort : le passionné aura des étoiles dans les yeux, si si).

Sinon, il y a l’option 3, bien plus rare, et plutôt pas cool (testée et approuvée par moi le mois dernier) : le rencard ultrachiant (donc vous ne répondez pas à ses attentes, désolé les poulettes), et pour éviter de s’ennuyer / vous empêcher d’en placer une qui serait aussi néfaste à sa santé qu’un cancer du sida, le lancement d’un monologue interminable sur un sujet complètement trop intéressant pour lui-même (exemple de moi-même : le clash générationnel en Europe, résultant d’une vision court-termiste de la société moderne…En vrai c’est super intéressant).  Donc en résumé : option 2 (étoiles dans les yeux ou tremblements), il est passionné ou stressé, c’est mignon ; option 1 ou 3, barrez-vous et laissez-le payer.

Le mec qui va toujours essayer de mener la discussion : là, c’est plus compliqué à voir, clairement. On commence à rentrer dans du dragueur d’un certain level. En vrai, ils appliquent les techniques qu’ils ont apprises au cours des expériences, et c’est sans doute une des plus difficiles à cerner, mais ça leur permettra de toujours arriver aux sujets qui les intéressent vraiment. Essayez toujours de maîtriser le fil de la conversation, en plus dans le genre sex-appeal, ça se pose là (en tout cas pour moi).

Le mec qui recherche le contact tactile très vite : là, je vais passer pour une femme en colère et en pantalon féministe, mais c’est très simple à expliquer : il cherche à marquer son territoire. C’est un signal envoyé autant à vous qu’aux autres mecs (un peu comme si il vous pissait dessus, mais souvent en moins sale). Et en plus, c’est totalement inélégant. Un mec réglo attendra souvent un petit signal de votre part (la main posée paume au ciel, dans le genre classique mais efficace, c’est top niveau).

Le mec qui vous trouve totalement géniale : ouh là, ATTENTION DANGER. Un mec qui trouve extra  tout ce que vous dites est généralement bourré mal intentionné. Si, vous savez, ce mec qui, peu importe ce que vous dites, va rire aux éclats, trouver ça « extraordinaire », trouver que « vous avez de la chance », vous trouver décidément « incroyable ». Le triptyque des losers. Un homme, un vrai, si il trouve que non, épiler son chien avec une machette rouillée n’est pas incroyable va, sinon vous le dire, essayer d’éluder le sujet (faudrait pas trop vous vexer quand même, vous êtes vachement susceptibles quand on vous dit que ce que vous aimez, c’est de la merde).

Maintenant que j’ai bien vomi sur mon crew (celui des protubérances à l’aine), voici venu le temps de m’occuper de vous, mesdames (je ferai ça en douceur). Il y a des choses, des errements, que beaucoup d’entre vous ont l’air de trouver super intelligents (oh, mais quelle bonne idée !). Eh ben…NON. Juste, non. Une petite liste ?

Parler de son ex. JAMAIS. On s’en bat les couilles au mieux, au pire ca fait la nana pas encore remise, et on est pas des psys, ok ? Nous aussi on a une (des, tavu je choppe trop) ex, et les mecs qui en parlent comme ça, si ils trouvent ça sexy…Ils se fourvoient, les vils. Ou alors si c’est un tremplin pour une vanne, à la limite. Mais ça reste risqué, c’est à vos risques et profits (© Chevalier au Lion).

Jouer la nana insaisissable. Ok, c’est marrant deux minutes, ça réveille l’instinct du chasseur. Sauf que vous savez quoi ? L’horloge biologique, ça existe aussi chez les mâles. Et courir après une nana pendant 107 ans ça nous intéresse moins que quand on avait 15 ans. Oui, le jeu de séduction, c’est marrant. Oui, la tension sexuelle pré-coïtale, on apprécie tous. Mais il y a un moment où le mec va saturer, et soit tenter de vous violer, soit aller voir ailleurs. Essayez de le voir venir, quand même, ça serait con de le rater, ce mec, si vous le voulez. Spécial bonus si le mec visé est bien de base : vous inquiétez pas pour lui, il peut en trouver une autre, et vous vous retrouverez Gros-Jean comme devant (et à titre personnel, j’ajouterai que c’est bien fait).

A l’inverse, jouer la fille trop complaisante (« oui, j’aime tout pareil que toi ! », « mais carrément t’as trop raison ! »,  « oh je pense TROP la même chose, quoi ! »). Si on veut se mettre en couple, on veut quelqu’un avec son propre caractère, soyez vous-même un minimum, vous avez le droit de dire que sa musique, c’est de la merde (ce qui sera sûrement le cas, entendu qu’il n’écoute pas la même que moi). Ayez des couilles, c’est pas interdit !

Lui faire sentir trop souvent qu’il a de la concurrence. Oui, vous êtes kro belles. Mais la plupart des mecs ont un minimum besoin d’être rassurés quand même, vous savez. N’abusez pas trop de votre incroyable (ou pas, je vous connais pas) sex-appeal. Pour le coup, la plupart des mecs qui ne seront pas rebutés par la concurrence sont précisément ceux que vous voulez éviter (les faux mâles alpha), ce qui rejoint ce que je disais plus haut (ewais, faut suivre). D’ailleurs, vous n’êtes même pas obligées de le faire du tout. Je le connais pas, votre bonhomme, si ça se trouve il aime autant la banane que la figue.

Suivre les codes moisis des séries moisies “au moins trois rencards avant de bayser”. Tout ça dépend tellement de la personne en face que c’en est navrant. Il n’y a pas de moment parfait, juste une succession de bons moments. On ne vous prendra pas forcément pour une salope parce que vous lui sautez dessus au bout d’une heure, sincèrement (perso c’est presque l’inverse, une fille qui sait ce qu’elle veut et qui l’assume, c’est un énorme plus. Mais il faut dire qu’aucune femme ne me résiste).

Être impolie. Merde, y a un minimum de savoir-vivre, et force est de constater que, pour tenter de jouer avec des codes de merde, beaucoup de femmes se retrouvent à être d’une grossièreté sans nom. Je ne parle pas de jurer comme une charretier (quoique), mais prenons des exemples concrets : le principe du « je ne réponds pas à ses messages pendant X temps, à ses appels, je le fais languir », c’est quelque chose qui a rebuté bien plus d’un mec dans mon entourage. D’ailleurs, sur l’échelle de l’impolitesse, c’est à 7, soit le même degré que lui pétant à table lors du premier repas de famille chez votre grand-mère. A vous de voir.

Hmmm, voilà, je crois avoir fait le tour de la question. Evidemment, il existe plein d’autres exemples, mais là tout de suite, je suis en manque d’inspiration. Oui, pour certaines choses, je tape dans le péremptoire pour un certain nombre d’entre vous (enfin, je l’espère). Mais bon, certaines choses méritent d’être rappelées (pas mon dernier rencard en tout cas, vlan, gratos). Ceci étant dit, j’espère que vous vous serez autant marrés à lire ce bouzin que moi à l’écrire. En tout cas, il y aura sûrement un développement actif à tout ça de mon côté. Je vous tire (ma révérence, hohoho), et vous souhaite une excellente Bar-Mitzvah.

Ah, et si vous choppez le mec de votre vie grâce à moi, c’est 30 € (les connaisseurs sauront pourquoi).

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