Nos jobs étudiants

Publié le 19 novembre 2014 | Humeurs

Salut les chatons,

Aujourd’hui, on se remémore notre jeunesse lointaine et on débrief sur nos premiers boulots. Les jobs étudiants, c’est pas toujours du taf de rêve, mais avec le recul, on est probablement pas les plus à plaindre. Et on a quand même appris quelques trucs hein !
2 parcours finalement pas si éloignés que ça, c’est que ça bosse chez EMG ! Ou que ça veut gagner du flouz pour financer 2-3 conneries, on sait pas trop !!

 

1/ Les 1ers biftonspiano

Chacha : J’ai commencé à 15 piges. Au black chuuuuuuuuuut. J’allais donner des cours de piano et de solfège à 3 enfants tous les samedis matin. Et un peu de cours d’allemand et de maths quand y’avait contrôle la semaine d’après t’sais. Meuf à tout faire un peu. Parfois je restais même pour aller mourir courir avec le grand frère. T’as pisté la technique ou pas ? mouahahah. Bref, non pas que j’étais particulièrement douée (sauf pour l’allemand TMTC, cette passion sans fin), mais je m’entendais bien avec les familles et ça faisait taffer les gosses au moins 2h sur leur weekend. Presque du gardiennage finalement. Tout le monde était content. Surtout ma gueule qui empochait 50 balles par semaine. Pendant 3 ans. A cet âge, c’est un peu l’Ohio. Et bah figurez-vous que j’ai aucune idée de où a fini tout ce fric, mais certainement pas sur mon livret jeune. Probablement chez Continent #coupdvieux.

Amandine : Rien de hors-la-loi pour ma part (ça c’est juste histoire de balancer sur Chacha). Mes débuts, je les ai faits en centres de loisirs. J’étais animatrice.(Et ouais, j’ai le Bafa. Etonnant, hein ?) Grosse blague. J’avais 16 ans, j’aimais déjà pas les gosses qui ne sont pas de ma famille, ça m’a définitivement vaccinée.
Je me souviens avoir commencé la semaine de résultats du BAC, et avoir eu mon père au tel, lui au lycée devant les résultats, pendant que j’étais en plein jeu d’orientation. C’était dans un bled, chez ma mère, et j’ai pas aimé. Mais à chaque vacances suivantes j’ai renouvelé l’expérience, à Nice cette fois, pour voir ma famille et me faire du fric en même temps. C’était bien plus sympa. J’ai du le faire 2ans d’affilée. Et j’ai dit “plus jamais”. Même si avoir le Bafa m’a été utile

 

2/ Les joies de l’administration

Chacha : Une fois majeure, j’ai commencé les jobs d’été. Et pas à moitié. Là où tout l’monde choisissait entre juillet ou août pour taffer chez Leclerc, moi j’en prenais pour 4 mois de remplacement congés maternité. Bon, j’ai toujours réussi à me caler 1 semaine de vacances à Groix dans tout ça, n’est-ce pas là le principal ????
Un premier été à la Préfecture à gérer l’informatisation de TOUS les dossiers de carte de séjour de la planète amiénoise, j’ai cru mourir quand je suis rentrée pour la première fois dans la pièce remplie d’étagères poussiéreuses mal triées par ordre alphabétique. Un enfer pour la maniaco-maniaque que je suis !! Heureusement, toute l’équipe était composée d’étudiants, de quoi bien darass tout l’été.
J’ai passé les 2 étés suivants au Conseil Régional. Pour tout vous dire, je sais même plus ce que j’y foutais. Service européen je crois, puisque la fac de langues m’avait aidée pour les entretiens. Tout ce dont je me souviens, c’est qu’on pouvait arriver à 9h30. Et qu’on avait du café à volonté. Nickel ou pas comme expérience pro ? Franchement c’était bien bien tranquille l’administration au mois d’août.

géomètre sur routeAmandine : Une fois mon quota de mioches atteint, j’suis allée voir ce qu’il se passait au centre des impôts. Papounet y bosse, donc c’était easy d’y entrer. (à ce propos, et parce qu’on me l’a demandé un milliard de fois : OUI les gens des impôts PAYENT des impôts aussi. C’est même les 1ers contrôlés) (Sinon j’peux te dire que j’y aurai fait carrière).
J’y ai bossé en tant qu’aide-géomètre. Le plus gros travail de planquée de toute ma vie. Avec le géomètre donc, on se rendait chez des gens pour prendre les mesures de leurs maison avec des appareils dont j’ai oublié le nom (et tu t’en carres de toute façon), pour ensuite les mettre sur le plan cadastral. Je peux te dire qu’en débarquant avec un “bonjour, service des impôts” , après leur coup de pression, on était reçus avec boissons et petits gâteaux ! Suivi d’un discret “mais..ça va changer quelque chose à mes impôts ?” Non M’sieur !
Une fois les mesures prises, le géomètre me ramenait chez moi – vers 15h- environ – parce que lui devait dessiner les plans et que je pouvais pas l’y aider. C’est ballot.

 

3/ Vous avez dit piston ?

Chacha : L’année d’après, j’ai rempilé pour 4 mois toujours, mais cette fois-ci au boulot de Maman. Qui n’a jamais été pistonné dans la salle ? Ah pardon. Pratique pour aller bosser, pas besoin d’abonnement de bus tu m’diras ! Je vous plante rapidement le décor : société de transports, en contact H24 avec les chauffeurs routiers donc. Assez perturbant pour la jeune fille en fleurs que j’étais, mais je ne rentrerai pas dans les détails ici, vous comprendrez facilement pourquoi… Bisous Maman ! Sinon le taf c’était secrétariat du chef, accueil en tout genre, un peu de ressources humaines (est-ce que tout lmonde est bien passé faire un bisou au médecin du travail cette année ??), et un poil de compta aussi. Franchement hyper instructif, plutôt varié, et le tout dans une ambiance… euh folklo ? détendue dirons-nous !

Amandine : Je sais y’a déjà eu du gros piston dans mon paragraphe précédent. Mais là on va parler du job étudiant que j’ai le plus kiffé, et que j’ai continué pendant 5-6ans, à chaque vacances. Conseillère de vente en bijouterie. J’y suis entrée par une amie qui connaissait bien le patron, alors que le garçon manqué en moi de l’époque ne portait pas de bijoux. T’inquiète, je me suis BIEN BIEN rattrapée. J’ai vraiment adoré ce boulot, le relationnel avec les clients, les collègues, la responsabilité de la caisse, les réassorts avec les fournisseurs. A tel point que j’ai continué en même temps que mon vrai boulot : pour les fêtes de Noël  je quittais le vendredi plus tôt, je filais au magasin et enchainais la fermeture + le samedi + le dimanche, et le lundi je retournais au taff. Tarée. Mais ça me faisait du bien de sortir du bureau et de me confronter à la populasse.
J’y ai vécu des histoires dingues, j’en ferai un article particulier tellement ça mérite d’être raconté. #teasing

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4/ La planque à l’année

Chacha : Ah ouais, j’ai aussi taffé à la BU de la fac pendant 2 années de licence. Une grosse blague. La planque idéale pour tout étudiant, franchement, je sais pas ce que vous attendez pour postuler. Une 10aine d’heures par semaine, sur place donc, et à rien branler, si ce n’est faire tes exos de grammaire espagnole ou attendre que les potes passent te dire bonjour. De temps en temps on rangeait les bouquins dans les bonnes étagères ouais. Et encore…

Amandine : Pendant une année, j’ai pris le relai d’une copine dans la garde d’enfants. Je partais plus tôt le matin, les emmenais à l’école avant d’aller en cours. Et le soir je les récupérais, faisais les devoirs, les mettais à table puis je rentrais chez moi. Rien de bien compliqué en soi.
Pas vraiment ma période préférée, mais ça faisait des thunes en continue on va dire !

 

Allez, raconte-nous toi, tes jobs étudiant ! T’as fait des ménages à 5h du mat dans les écoles ? Hôtesse d’accueil dans la boîte de ton oncle ? T’as filé un coup de main pendant les soldes chez H&M ? T’as servi des crêpes à tes copains le weekend ?

 

avatar blancFais-nous rêver, et envoie-nous ton CV pleaaase !
Bisous de nous,
Tes gonzesses

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21 Réponses pour Nos jobs étudiants

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