L’insomnie, cette saloperie

Publié le 21 février 2014 | Humeurs

Ou “l’insomnie, c’est pas mon amie”.
Mais ça exprime moins bien quelle merde c’est. Pi j’aime bien dire des gros mots.

Bonjouuur !

Chez EMG, on a décidé de régler tous vos problèmes et les nôtres, au passage.

Chacha s’occupait hier de ton body de dieu/déesse (à toi de choisir ton genre, cela ne me regarde pas), je m’occupe aujourd’hui de ta tronche, parce qu’inévitablement, si t’arrives pas à pioncer, tu ressembleras à rien, pire que d’ordinaire.

L’insomnie

Il se trouve que je suis clairement concernée par la question. Ça tombe bien dis donc.
J’ai plusieurs périodes dans l’année, qui durent d’une semaine à 2-3 mois, où je n’arrive pas à dormir.
De base, j’ai du mal à me coucher tôt. Pas parce que j’ai des millions de trucs à faire, juste pour avoir l’impression de profiter de ma vie journée et ne pas faire que boulot/dodo
Mais même quand je me couche volontairement tôt (genre 22h30-23h, mamie spotted), une fois au lit…rien. J’attends, et le sommeil ne vient pas tout comme le prince charmant. J’attends jusque 3-4h du mat en général, avant d’y parvenir.
Le lendemain, of course, j’ai du mal à me lever, j’suis un zombie all day long, et le soir, malgré la fatigue, rebelote. J’ai vraiment placé “rebelote” ?

Mais pourquoi ?

Les causes de l’insomnie les plus courantes sont le stress, les syndromes anxieux ou les états d’agitation ainsi que les problèmes digestifs.

Si j’en crois ce cher Wiki, je souffre “d’Insomnie psychophysiologique
CAD qu’il n’y a pas de raison particulière, j’suis pas une grande stressée, c’est pas trop nouveau, mais je me conditionne toute seule à cet état “d’hyper-éveil”  Ah, parce qu’en plus c’est ma faute !

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Les symptômes :

– Angoisse de performance pour le sommeil. Le fameux “putaiiiin il me reste que 5 heures à dormir ! Viiiiite endors-toi bordel”, ouais, je connais bien. Trop bien, même…
– Incapacité à s’endormir à une heure planifiée, mais sans aucune difficulté au cours de situations monotones. ça explique pourquoi je m’endors easy sur le canap et aussi pourquoi je lutte pour NE PAS dormir à peine le cul posé en salle de réunion.
– Qualité du sommeil améliorée en dehors de la maison. Je ne sais pas si je dors mieux, mais en tous cas je dors bien plus vite quand je ne suis pas chez moi, ou quand je ne suis pas seule. J’aurai pu la mettre à l’imparfait celle-là. Au Plus que Parfait même. Voire au passé antérieur.
– Activité mentale exacerbée au lit. C’est vrai que c’est souvent au lit que je résous la théorie de création du monde. Mais c’est un cercle vicieux ça : tu penses trop donc tu dors pas ; et comme tu dors pas, tu penses. On va pas en sortir hein !
– Tension somatique excessive. Bof, j’en ai pas l’impression, mais si Wiki le dit…

 

Comment lutter ?

J’ai fait quelques recherches, que je te compile ici. T’es un peu mon mémo personnel quoi.

1/ Devenir un homme

Ça commence bien.
Les femmes sont apparemment 150% plus sujettes aux insomnies que les hommes.
Ces cons ont plus de salaire, plus de muscles enfin ça dépend lesquels, pas de règles, pas de cystites, et maintenant z’ont AUSSI moins d’insomnies ?
Et l’égalité des sexes steuplé ?

Ou alors c’est parce qu’ils nous rendent chèvre. C’est possible aussi. Bèèèèèèèh.

 

2/ Surveiller son alimentation

Pas de café, pas de sucres (starbucks = le mal) Pas de vitamine C.
Quand je dis “pas”, je veux dire “pas le soir”. T’es pas obligé(e) de supprimer tout ça.
De manière générale, mieux vaut manger relativement tôt pour mieux digérer et donc pour mieux dormir. Pour ton cul aussi.

 

3/ Faire du sport

Clairement, ça dépend des gens. Et comme pour la bouffe, ça dépend de l’heure.
Moi par exemple, ça a tendance à me réveiller, et j’ai toujours du mal à dormir en revenant de mes entrainements de Volley.
J’ai pas de mal après les matchs, parce qu’on fête nos victoires (jt’ai dit qu’on était 1eres du classement ? #autokiffage) et qu’alcoolisée, je dors nettement mieux 😉

à toi de voir, donc, si l’après-sport a tendance à te bercer ou non, et choisis des horaires en fonction.

 

4/ Se créer un environnement propice14

Pour commencer, le lit, c’est que pour dormir.  Enfin, on se comprend…
Il faut éviter d’y manger, d’y bosser, même d’y regarder la télé. Pas d’écran dans la chambre chez moi.
Le but étant que la chambre soit un lieu zen, où on se sent bien, et où, du coup, on s’endort plus vite.

Depuis quelques mois, je vaporise des huiles essentielles “spécial dodo” avant de me coucher.
Alors faut pas rêver, ça ne me fait pas pioncer dans la seconde, mais j’aime cette odeur. Ça me rappelle l’époque où je vivais chez mon père, il en vaporisait à outrance (où ça ?) et je détestais ça.
Maintenant j’adore, allez comprendre.

Ça me relaxe, je me sens bien. Rituel adopté !

 

5/ Tenter la méditation

Oui bah, je sais pas, j’te donne des idées !
Pas trop mon truc, je crois, mais j’ai surement plein de préjugés sur la question.

à méditer. Mouahah

 

6/ Finir par la drogue

Si rien de tout ça ne marche, j’vois que ça !

Se droguer légalement, j’entends, AKA allez voir son toubib.
Il saura surement mieux vous aiguiller que moi.

 

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Allez, faites de beaux rêves

Bises
Amandine,
experte en comptage de moutons.

Edit : J’en parle avec légèreté, mais c’est vraiment une belle merde. Pour plus de détails, voir l’excellent article de Psychosexy.

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13 Réponses pour L’insomnie, cette saloperie

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