Lettre à 2016

Publié le 6 janvier 2017 | Humeurs

Chère année 2016,

Tu t’en es allée, mais tu as laissé tellement de choses sur ton passage, que je ne pouvais te laisser partir comme ça. Sans rien dire.
Contrairement à Chacha, je ne suis pas une grande adepte des bilans – et encore moins des résolutions, je les tiens jamais – mais toi, 2016, t’étais différente.

C’est simple, t’as été ma pire année, et la meilleure à la fois.

Je ne vais pas revenir sur ce qui s’est passé en France et dans le monde. A ce jour, je ne comprends toujours pas. Dans ma tête ce n’est pas concevable, de telles choses. Sincèrement, profondément, je ne comprends pas. J’ai toujours été un bisounours, tu le sais bien…

Je vais plutôt être complètement perso – une fois n’est pas coutume – et revenir sur moi. Sur ce que tu as été pour moi, 2016.
Déjà, t’avais mal commencé : des sanglots refoulés quand est arrivé minuit. J’étais à ce moment précis bien entourée mais en flou total sur plein de points de ma vie.
La suite a été pire, et j’ai atteint un fond que je n’aurai jamais pensé. Un fond tellement moche, tellement sombre. Une dépression.

Et puis, un jour… Ou plutôt, et puis, jour après jour, c’est allé de mieux en mieux. Pas de miracle, mais des bases solides  : de l’aide dans un premier temps, familiale, amicale, et professionnelle aussi.
Et peu à peu, apprendre à s’éloigner des mauvaises choses et des mauvaises personnes. Des très mauvaises personnes.

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J’ai appris tellement de choses, cette année. La plus grande des leçons étant qu’être forte, ce n’est pas garder la tête haute à tout prix.
Etre forte, c’est accepter de sombrer, savoir reconnaître qu’on a besoin d’aide. Parce que ça demande un tel courage, finalement.
En fait, être forte, c’est parvenir à être faible. Et en remonter.

J’ai donc envoyé valser les gens néfastes et mes idées toutes faites.
Moi, BAC+5, cadre,  j’ai pris un poste d’assistante d’éducation dans un collège, en plus de mon auto-entreprise. Pas simple dans un premier temps, plus pour le qu’en dira-t-on que pour mon ego, ça s’avère au final être l’une de mes meilleures décisions.
Alors évidemment, y’a des jours où j’ai envie de passer certains gamins (et leurs parents) par la fenêtre, mais au final ce job m’apporte tellement.
J’apprends autant que je leur apprends.
Je me sens utile. à plein de niveaux d’ailleurs, on n’imagine pas la diversité du métier tant qu’on n’y est pas.
Je ne compte pas faire ça toute ma vie (de toutes façons légalement c’est impossible), mais ça m’ouvre un champs des possibles que je n’avais pas envisagé jusque là.

Et puis, 2016, tu as été riche en rencontres. Plusieurs belles rencontres, et une en particulier.
Riche en retrouvailles. Une en particulier aussi. 15822817_10157943534520433_4213085936009934325_n
En auto-retrouvaille, enfin. Il était temps.

Tu nous quittes, 2016, et tu me laisses enfin MOI. Encore en reconstruction, mais moi-même.
Ton départ s’est fait juste entre nous deux (un peu comme ce dessin), et à en croire facebook et ses “souvenirs”, ça faisait bien longtemps que je n’avais pas été si heureuse en fin d’année, et si positive sur celle à venir.

J’ai enfin toutes les bonnes cartes en mains. à nous deux, la vie !

Auteur anonyme, pudeur oblige
(mais tmtc qui c’est ^^)

PS : Je te souhaite la plus belle des années, la plus belle des vies. Que tu sois en paix avec toi même et avec les personnes qui t’entourent. 

 

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(crédit : Vie de miettes)

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2 Réponses pour Lettre à 2016

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