Le blues de la businesswoman

Publié le 21 juin 2013 | Humeurs

J’aurai vouluuuuuuuuuuuu être une artiiiiiiiiiii.. Non, je déconne. Moi et mes deux mains gauches te remercions d’y avoir cru 2 secondes, ceci dit.

 

Une fois n’est pas coutume, un peu de réflexion. Tu le sens, l’article pas drôle qui s’annonce ? Tu m’aimes quand même ? Bon..

Tu ne t’es jamais demandé si tu avais fait les bons choix ? (si tu dis non jte crois paaaaas). Parce que c’est ce que je me demande constamment en ce moment.

 

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours voulu être une “working-girl”, une femme qui s’épanouit dans son travail. Le tailleur chico-coincé en moins, faut pas déconner, je ne suis pas un cliché vivant à ce point. Et je peux dire qu’aujourd’hui, à presque 27ans (suiciiiiiide 27ans) j’ai plutôt bien réussi cet aspect de ma vie. Mes journées sont bien remplies, j’ai pas mal de responsabilités, de déplacements, mon boulot m’intéresse (je développe des produits d’hygiène et santé pour des groupements de pharmaciens et marques distributeurs, au cas où tu te poserais la question. Pi pour me la raconter, un peu).

Clairement je n’auraiworking-girl-garance-dore pas pu me contenter d’un job alimentaire. J’ai besoin que ça me plaise, vraiment. TMTC (Toi même tu sais) que c’est dur de me lever le matin, alors si c’est pour un boulot qui ne me motive pas…

Mais après ?

Est-ce que c’est ça, la vie ?

A vrai dire, c’est Amélie qui m’a poussée à la réflexion. Suite à son licenciement économique, elle est partie vivre en Martinique, tu le sais. Sans savoir quoi y faire à la base, maintenant elle y donne des cours de natation. Elle vit, elle profite. Elle ne s’inquiète pas pour le futur. Elle saura retomber sur ses pattes au besoin.

J’en suis incapable. Tout laisser tomber, prendre un job qui n’est pas en accord avec mon business-plan (non j’ai pas vraiment de business-plan, mais ça me plaisait de le placer vois-tu). IL FAUT progresser, avancer, grimper les marches. Assurer son avenir (matraquage de cerveau pendant l’enfance hein, merci papounet). Je suis fière de ce que j’ai accompli jusque là. Mais…

Je ne te cache pas qu’en ce moment, c’est un peu compliqué au boulot. Pas mal de pression. Même si c’est un moteur pour moi, cointreau point trop n’en faut. Et beaucoup de “tout ça pour ça ?”  Je me demande si je ne devrais pas revoir mes exigences à la baisse, et me faire embaucher pour un truc où j’aurai zéro responsabilité, zéro stress, et plus de temps pour profiter. Un autre pays aussi ? (t’es ouf,  jamais j’abandonne mes frères).

Pensée aussi pour Chloé, qui a tout quitté pour suivre l’homme de sa vie. Chapeau, ça demande quand même un sacré courage, de remettre son destin à l’autre. Je ne m’en rends compte que maintenant. Pardon. Cela dit, si à l’époque j’avais fait ça aussi, aujourd’hui je serai à coup sur mariée, et surement en cloque, bah dis toi que cette vision ne me vend toujours pas du rêve – pour le moment.

 

pp-amandineAlors quelle est la solution ? Est-ce bien utile de se donner à fond dans le travail ? Faut-il prendre un boulot en dessous des ses attentes /capacités / rêves  et profiter autrement ? (Vous avez 4h pour me rendre la dissert’..Top à la vachette !)

Je me pose ces questions, mais je sais très bien que jamais je ne le ferais. (article qui sert donc à rien, merci Amandine) Et pardon pour ce billet décousu, aussi. Aussi décousu que mon cerveau, au moins l’idée est respectée ! 🙂

 

Article publié également sur So busy girls : http://sobusygirls.fr/2013/06/21/le-blues-de-la-business-woman/macaronredactricesbgmoyen

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19 Réponses pour Le blues de la businesswoman

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