5 raisons de bosser dans l’éducation nationale

Publié le 1 novembre 2017 | Humeurs

Enfin… plus précisément, en collège. Mieux vaut parler de ce que je connais bien.
Si tu as suivi, depuis septembre 2016 j’ai complètement changé de vie – professionnellement parlant – et je suis assistante d’éducation en collège.
Ça a tellement été la révélation que je viens de m’inscrire au CAPES.
Ouais, je veux devenir prof. Dingue, non ? Pas tellement en fait… la preuve par 5 :

1/ Les vacances scolaires

Avoue, c’est à ça que tu penses en 1er ! Les deux mois d’été, les deux semaines de repos toutes les six semaines environ… Je comprends, ça fait rêver et ça énerve.
Tu sais, j’ai eu une autre vie professionnelle, un boulot où je ne comptais pas les heures et avec plus que son lot de stress. Et pourtant, j’ai jamais eu autant BESOIN de vacances que depuis que je suis en collège. En dehors du fait de passer les journées debout, c’est physiquement et mentalement épuisant. Vraiment. On est constamment à négocier, à répéter les choses.
Quand arrive chaque fin de période, je me dis à chaque fois qu’il était temps ! Mais ça ne m’empêche pas pour autant d’y retourner avec plaisir à chaque fois.

2/ La diversité du métier

Peu importe que tu sois prof, assistant d’éducation, ou même CPE, au final tu n’as pas qu’un seul métier. Non, au collège tu es aussi : confident, psy, assistante sociale, maman, infirmière, flic, bourreau. Et j’en passe !
Chaque jour est différent, et les “rôles” à jouer sont innombrables.
La routine ? Connais pas ! Pas le temps de s’ennuyer ni de se reposer sur ses acquis.

3/ La remise en question constante

C’est simple, ce qui fonctionne avec un élève ne fonctionne pas avec un autre. Que ce soit dans la façon d’enseigner comme dans le comportement. Alors il faut s’adapter à chacun, trouver la bonne façon de faire, de dire. 
Evidemment, avec l’expérience, les choses viennent plus facilement. Mais on continue d’en apprendre tous les jours. Sur eux, et sur nous.

4/ Les élèves

Ils nous en font voir de toutes les couleurs… mais on s’y attache énormément. Même aux pires (bon ça c’est mon côté bisounours qui joue). 
Au collège, ils commencent à avoir de la répartie et c’est souvent très drôle. Ils aiment te répondre, et que tu leur répondes également. Tant que ça reste dans le respect bien sûr, des deux cotés. Ça donne des échanges… intéressants !
Mon grand jeu du moment est de noter leurs perles. Je t’en réserve un futur article, histoire que t’en profites aussi.

5/ Le sentiment d’être utile

Je le mets en dernier, mais c’est pour moi le point le plus important. Avant j’étais dans le marketing. Mon job c’était de faire en sorte que les gens achètent le plus de trucs possible – dont ils n’ont pas forcément besoin – au prix le plus haut possible.
Aujourd’hui, j’ai vraiment l’impression de servir à quelque chose. Que ce soit juste un point de cours qu’ils n’ont pas compris, ou un problème personnel. Je me sens utile. Et ça change tout.
J’apprends autant sur moi, sur eux, sur la vie que ce que je leur apprends. Plus encore même.
Ils ne le voient pas encore, mais eux et nous formons les adultes qu’ils seront demain. Qu’ils gardent un bon souvenir ou non de leur passage ici, ça aura un impact sur qui ils seront. J’espère y contribuer au mieux.

 

Et toi, t’en penses quoi de l’éducation nationale ?
Tu pourrais y bosser ?
Tu gardes quels souvenirs de l’école ?

Des bisous, Amandine

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