[Sélection] 5 livres à lire absolument

Publié le 12 décembre 2017 | Lifestyle

Bonjour Chaton,

Je ne sais pas toi, mais l’hiver arrivant, mes envies de bouquins reprennent toujours le dessus. Rien ne vaut un bon livre, lovée dans son plaid et avalant un chocolat chaud plein de guimauves et de chantilly. Je suis un cliché ambulant, certes.
Bon, on est d’accord, c’est aussi très sympa de lire sur la plage ou dans un parc l’été.
Mais, je ne sais pas, l’hiver, c’est spécial pour moi. Entre 2 films de noël, évidemment. 
Et y’a aussi ma collègue, qui a toujours un livre à la main (et qui en lit 5 en même temps ! Qui fait ça stp ? Moi je mélange tout si je fais pareil !), qui m’a redonné envie de prendre le temps de me poser et de (re)dévorer les pages.

Aujourd’hui j’avais envie de partager avec toi 5 livres que j’ai lus (tant qu’à faire) et que je te conseille. Dans l’ordre où je les ai lus.
Pour chacun, je te mets le résumé de l’éditeur (bien plus doué que moi pour te dire de quoi ça parle), une ou plusieurs citations, et mon avis.

T’as plus qu’à faire ton choix !


Répercussions, d’Anna Dillon

L’histoire :

“Kathy a découvert que Robert la trompe. Elle hésite à effacer vingt ans d’amour, de tendresse et de vie familiale d’un revers de la main mais peut-on reconstruire sur une trahison ?
Robert aime Kathy, mais Stéphanie lui ouvre les portes d’une nouvelle vie. Stéphanie est jeune et brillante. Un avenir différent est à portée de main. Aura-t-il la volonté de choisir?
Stéphanie est blessée et déçue par Robert. Arrivera-t-elle à renoncer à son grand amour, à son désir d’enfant ? Donnera-t-elle une nouvelle chance à Robert ? Dans cette douloureuse histoire d’amour, qui tient les cartes en mains ? Qui mène le jeu ? Qui décide ? Qui en sortira indemne ?
Entre Noël et le Nouvel An, nous retrouvons nos trois protagonistes de La Liaison face à leur destin. Chacun d’eux raconte sa version des faits, telle qu’il les a vécus, avec ses désirs, ses doutes, ses espoirs, ses contradictions. Mais la vie réserve toujours des surprises, elle va se bousculer les certitudes…
Trois personnages en quête de vérité, trois vies qui s’entremêlent, trois voix qui se répondent…”

L’extrait :

Sally recula jusqu’au kiosque à journaux et agita à nouveau la main pendant que Stéphanie montrait sa carte d’embarquement et son passeport au douanier qui contrôlait l’entrée. Stéphanie lui rendit rapidement son salut puis se retourna et ne fut plus bientôt qu’une forme floue derrière les panneaux vitrés. Sally alla rejoindre son petit ami, lui prit le bras et l’entraîna vers la sortie à travers la foule qui remplissait l’aéroport de Dublin en cette veille de Noël.
– On va mettre des heures pour rentrer à la maison, grogna Dave. Elle aurait pu prendre un taxi.
Bien que Sally paraisse minuscule comparée à la taille et à la corpulence de Dave, il ne l’impressionnait pas. Plantant profondément les ongles dans son bras, elle répondit sèchement :
– Certainement pas. C’est mon amie et elle vient de vivre une expérience particulièrement traumatisante. Je ne peux même pas imaginer ce qu’elle a dû ressentir en ouvrant la porte pour trouver la femme de Robert juste derrière !
– Oui, eh bien, si ton amie n’avait pas joué avec le mari de cette femme, elle ne se serait pas retrouvée dans cette situation.
Dave attendit une réponse cinglante qui, contre toute attente, ne vint pas. Lançant un regard de côté à Sally, il supposa qu’elle devait être d’accord avec lui. Et ça, c’était une première.
Ce n’était pas vraiment comme ça qu’elle avait prévu de passer le réveillon.
Stéphanie Burroughs récupéra son vanity et son sac après le portillon de sécurité, posa sa valise sur le sol et tira la poignée. Puis elle se dirigea vers les boutiques de produits détaxés.
Elle avait espéré passer le réveillon en compagnie de son amant, dans ses bras. En ce moment, ils auraient dû être assis devant un feu de cheminée, partageant une bonne bouteille de vin, respirant le parfum des bougies, bercés par la douce musique des chants de Noël. Après un verre ou deux, ils auraient fait l’amour, puis ils auraient ouvert leurs cadeaux et ensuite, ils auraient refait l’amour.

Mon avis :

Ce livre a été écrit par Michael Scott, sous le pseudonyme d’Anna Dillon. Sauf erreur de ma part, il pensait que ses lectrices seraient plus réceptives à ses romans “féminins” si elles les pensaient écrits par une femme. Il me semble avoir lu ça quelque part…
Il s’agit de la suite de “La Liaison”, que je n’ai pas lu. Et pourtant, ça ne m’a pas empêchée de comprendre et d’adorer ce livre. Je l’ai lu il y a plusieurs années et j’en garde un très bon souvenir. Du style, en particulier.
Le livre est découpé en 3 parties, chacune étant la même histoire, mais racontée d’un point de vue différent : celui de la maîtresse, celui de l’homme, et celui de la femme trompée.
Et contre toute attente – ou pas connaissant mon empathie – on arrive à voir les choses par les yeux de chaque personnage, à les aimer et à les soutenir tous les 3, malgré leurs choix.


Le plus bel endroit du monde est ici, de Francesc Miralles & Care Santos

L’histoire :

“Iris, âgée de trente-six ans, est bouleversée par la mort de ses parents dans un accident de voiture. Par un après-midi froid et gris où rien ne semble plus avoir de sens, elle songe à commettre l’irréparable. Quand soudain, elle découvre un petit café auquel elle n’avait jamais prêté attention. Son nom étrange, Le plus bel endroit du monde est ici, ayant éveillé sa curiosité, elle décide de pousser la porte et d’aller s’asseoir à une table. Un jeune Italien vient bientôt l’y rejoindre, il se prénomme Luca. Ensemble, ils commencent à évoquer la vie d’Iris. Pendant six jours d’affilée, ils se retrouvent au même endroit et, progressivement, Iris semble sortir la tête de l’eau. Mais au septième jour, Luca demeure introuvable. Iris comprend qu’elle ne le reverra plus. Ce qu’elle ignore en revanche ce sont les raisons de sa disparition. Mais une chose est certaine, la semaine qui vient de s’écouler avait quelque chose de magique… Au sens propre du terme.”

Les extraits :

N’oublie jamais ceci : tout sentiment a son pendant. Se sentir malheureux prouve que l’on est capable de se réjouir. C’est une bonne nouvelle. Quand tu es seul, tu te rends compte à quel point tu serais bien en compagnie de quelqu’un. C’est une bonne nouvelle. Il te faut souffrir pour apprécier le bonheur de n’avoir mal nulle part. C’est une bonne nouvelle. C’est pourquoi il ne faut jamais craindre la tristesse, ni la solitude, ni la douleur car elles sont la preuve que la joie, l’amour et la sérénité existent. Ce sont de bonnes nouvelles

Tu es un bol rempli de riz blanc. Quelque chose d’indispensable, de simple mais nourrissant. Ni trop lourd ni trop léger. Précieux par sa nature même, car il a la faculté de s’imprégner de tous les goûts de la vie.”

“Quand nous enterrons les moments de bonheur, nous renonçons au meilleur de nous-mêmes. Il y a beaucoup de choses qu’on peut jeter par-dessus bord, mais pas ces moments-là.”

Mon avis :

Un vrai roman feel good, aux aspects de conte philosophique. Peut-être un peu dans la même veine que “Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une”. Un peu, dans l’idée plus que dans le style.
Je l’ai lu il y a assez longtemps également, mais j’ai bien envie de le relire.
Par contre il est assez compliqué d’en parler sans tout dévoiler, ce qui serait tout gâcher.  Sache juste qu’il fait du bien, qu’on passe par plein d’émotions, et que la magie qu’il contient – dans tous les sens du terme – opère !


Arrêtez-moi, de Lisa Gardner

L’histoire :

“Que feriez-vous si vous connaissiez le jour et l’heure exacts de votre mort ? Le 21 janvier à 8 heures précises, dans 4 jours, Charlie Grant est certaine d’être assassinée. Comme ses deux meilleures amies. Et elle souhaite que ce soit l’inspectrice D.D. Warren de la police de Boston qui se charge de l’enquête.
Prise par la traque d’un tueur de pédophiles, D.D. accepte à contre-cœur. Mais au fur et à mesure qu’elle plonge dans le passé de la jeune femme, son instinct lui souffle qu’elle lui cache quelque chose…
Un coupable peut en cacher un autre : avec Lisa Gardner, il faut toujours se méfier des apparences !”

Les extraits :

Parfois, même à vos meilleures amies, même à vos sœurs d’élection, qui rient et pleurent avec vous, qui connaissent le moindre détail de votre premier béguin comme de votre dernière peine de cœur, vous ne pouvez quand même pas tout raconter.Même les meilleures amies ont leurs secrets.”

“Je ne comprends pas, intervint de nouveau sa mère.
– Je suis au milieu d’une grosse affaire, des meurtres en série. Il vient d’y en avoir un autre. Il faut que j’y aille.
– Mais… Mais… tu viens d’arriver.
– On a dû oublier de prévenir l’assassin.”

“La pire tueuse obsessionnelle compulsive du monde. Qui étranglait ses victimes et redonnait ensuite du volume aux coussins du canapé.”

Mon avis :

Je me suis mise assez récemment aux romans policiers. J’étais plus habituée aux trucs de gonzesse romantique tu vois.
Révélation ! J’ai adoré ce livre !
Comme à chaque fois, je commence doucement, quand j’ai le temps. L’intrigue – les intrigues pour être plus précise – se met en place et je n’arrive plus à le lâcher. Moi aussi je mène l’enquête, je sens que je m’approche. Que c’est prenant ! L’auteur maîtrise le genre à la perfection, c’est fort en suspens et en rebondissements, dans un contexte bien lié à notre réalité.
L’auteur s’est amusée à reprendre certains personnages (un des principaux, mais aussi pas mal de secondaires) de ses autres livres, ça donne envie de s’y pencher afin de les retrouver.


Juste quelqu’un de bien, d’Angéla Morelli

L’histoire :

“À trente-quatre ans, Bérénice n’a plus aucune certitude. Tout ce qu’elle croyait savoir sur la vie a pris l’eau, elle multiplie les amants, mais ne tombe jamais amoureuse et, cerise sur le gâteau, voilà qu’elle n’arrive plus à écrire une ligne, alors que l’écriture est sa raison d’être. Heureusement, elle peut compter sur les trois femmes de sa vie  : sa mère et sa grand-mère, avec qui elle partage une jolie maison cachée au cœur de Paris, et Juliette, son amie d’enfance.
Mais ça ne suffit plus.
Bérénice n’a donc plus le choix. Elle doit enfin affronter les questions qu’elle a toujours refusé de se poser et accepter de faire une place… aux hommes de sa vie. En commençant par son père, dont elle ne sait rien, et par Aurélien, un homme surgi du passé, qu’elle vient de croiser et qui ne l’a pas reconnue.”

Les extraits :

“C’est étrange, tu ne trouves pas, la façon dont les gens passent dans nos vies, alors que les choses restent? poursuivit-il sans lui laisser le temps de répondre. Je veux dire par là que si on aime le bleu par exemple, ou David Bowie, il y a peu de chances pour que ça nous passe. Alors que les gens dont on tombe amoureux, eh bien, dans la plupart des cas on les désaime.”

“Résoudre des équations compliquées, expliquer des théorèmes obscurs, disséquer des théories philosophiques… tout ça c’était très facile pour elle, éternelle première de la classe. En revanche, décrypter les comportements de ses camarades, comprendre les sous-entendus des conversations des autres filles, deviner si un garçon s’intéressait à elle… tout ça c’était du moldave médiéval non sous-titré. La solitude n’était pour elle ni un choix ni un châtiment, mais plutôt un état de fait, une constituante de son caractère avec laquelle elle vivait et qu’elle avait fini par apprendre à aimer.”

Mon avis :

Avant même de lire le résumé, le titre et la couverture m’avaient déjà convaincue.
“Juste quelqu’un de bien” est également un roman feel good, mais beaucoup plus léger que les classiques du genre.
J’ai un peu été perturbée par l’héroïne au début, qui passe par tous les styles. Mais c’est bien normal, puisqu’on la suit à travers plusieurs époques et que, comme tout être humain, elle évolue. De jeune fille “geek” renfermée, elle passe à jeune femme délurée à la vie sexuelle débridée pour s’avérer être réfractaire à l’amour. Enfin, peut-être pas tout à fait…


Les enfants indociles, de Marie Charrel

L’histoire :

“Un matin, en partant au journal pour lequel elle écrit des horoscopes, Claire Jarnon reçoit une énigmatique enveloppe portant l’inscription «Cap ou pas cap ?» Le message est signé de sa grand-mère, un écrivain célèbre. La même journée, Claire apprend que la vieille dame a disparu et reste introuvable.
De nouvelles enveloppes arrivent, toujours avec le même message. A chaque fois, la grand-mère lance un défi à sa petite-fille, comme elle le faisait quand Claire était enfant. Elle la pousse à oser, à ne pas rechercher en permanence la sécurité, à combattre sa réserve, à regarder en face ce qui ne lui plait pas dans sa vie…
A chaque nouvelle épreuve, Claire en apprend plus sur sa grand- mère. Elle découvre les secrets qui sont au coeur de ses romans, elle rencontre même les personnages que l’on retrouve dans ses livres. En apprenant à oser, à sortir de la coquille des conventions, Claire Jarnon parviendra à mieux comprendre le drame de son enfance : la mystérieuse et brutale disparition de son père.”

Les extraits :

“Mais à la minute où il rédige son voeu sur le bout de papier, quelque chose change en lui. Un verrou saute. Une digue cède. Un torrent magnifique, jusque-là contenu et contraint, laisse désormais libre cours à sa fantaisie.”

“Qu’ils se moquent s’ils veulent. Mais ils ne se moqueront pas. Elle porte les chaussures zombies. Rien ne peut lui arriver.”

“Encombré de regrets. Son existence a été plutôt insignifiante, elle n’a rien fait de grand, ni même d’un peu fou. Elle n’a accompli aucun de ses rêves. Elle s’est contenté de traverser les jours et les ans avec une infinie précaution, comme si à chaque mouvement un peu trop brusque elle risquait de se briser les os.”

“Le mouvement. La secousse. Claire n’a jamais été dans le mouvement. Jusqu’à ce que Magda disparaisse, elle préférait rêver sa vie, c’était s’offrir des mondes. Elle comprend désormais que le prix à payer était de ne pas appartenir complètement au réel. D’être en permanence en léger décalage.”

Mon avis :

Celui-ci, je suis en plein dedans. Mais je voulais déjà t’en parler, parce qu’il est chouette.
Le genre qui, en plus de te raconter une histoire qui te tient en haleine (celle de la famille de l’héroïne), te fait réfléchir. “CAP ou pas CAP ?” (ça me rappelle vaguement un film ^^). Pourquoi ne pas oser dans la vie, plutôt que de se conformer à ce qu’on attend de nous ? Claire part à la découverte de ses secrets de familles, mais aussi d’elle même, grâce à sa fabuleuse grand-mère.


Alors Chaton, ils te donnent envie ces livres ?
Tu les as lus ?
T’en as d’autres à me conseiller ?

N’hésite pas à me dire si ce genre d’article te plait, que je motive ma collègue dévoreuse de bouquins à te faire part de ses lectures.
Non pas que je ne veuille pas le refaire – juste qu’elle a une bibliothèque plus remplie^^

Des bisous
Amandine

Au fait, mon profil Babelio (ici) si tu souhaites m’y rejoindre. J’y débute !

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2 Réponses pour [Sélection] 5 livres à lire absolument

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