Mes 10 astuces pour bien préparer une course

Publié le 8 septembre 2014 | Perte de poids / Bien-être

Salut les enfants,

Vous n’avez pas pu passer à côté, ce weekend c’était la Braderie de Lille.
Gros weekend de chouille pour la plupart, quelques bonnes affaires matinales pour les plus téméraires, et dans mon cas, une course de 10 km dans les rues lilloises.
Complètement cinglée, je vous l’accorde.
J’ai bu un coup après quand même, vous inquiétez pas.

1/ On s’entraine, mais pas trop !

On se fait une bonne séance à une semaine de la course, on se teste sur la distance à travailler, on se rassure en se prouvant qu’on est capable d’aller au bout. On tente pas le chrono, c’est le jour J qu’il faudra tout donner. Et les jours qui suivent, on décrasse éventuellement, mais on tire pas sur la corde.
On se réveille pas à 5 jours du D-day pour courir comme un dingue tous les soirs alors qu’on a pas couru depuis 3 semaines. Déjà, de base, le running, c’est 1 jour sur 2 grand maximum. Entre deux, on peut se kiffer sur le vélo elliptique, ou tout autre sport sans à-coups si on veut travailler son cardio. Mais on préserve ses forces, ses poumons et ses muscles.

2/ On teste le parcours

Toujours dans l’idée de se rassurer, on peut aussi s’entrainer sur le parcours de la course. Pour pas arriver et se faire surprendre par la première côte. La connasse. On se fait son idée par soi-même, en fonction de ses propres difficultés, et on arrête d’écouter son louloup d’amour les spécialistes à base de “Tu verras, il passe vite ce parcours”. 10 kms, c’est 10 kms les gars, sorry, mais c’est tout sauf rapide.
J’avoue quand même que courir dans sa ville, ça aide ! On connaît les rues, les distances, on a des souvenirs plein la tête qui ressurgissent tout au long du parcours, et quand l’esprit est occupé, on est moins focus sur les kms qui passent pas.

3 / On mange des pâtes kinder

(la veille évidemment, on se tape pas une plâtrée à 7h du mat le jour de la course)
Et on range le ketchup. Et les Kinder Bueno.
Pas facile de vivre avec un enfant vous savez !

4/ On se couche tôt

Et tant pis pour le prime d’SS8, vous vous connecterez sur twitter pour savoir qui est sorti.
J’l’aimais pas Steph tfaçon.

5 / On anticipe son look

Début septembre, on pense short-débardeur. Des matières légères qui te laissent transpirer en paix sans auréole. Le soucye, c’est que généralement c’est plutôt moulant ces merdes. Et que ça laisse rarement la place aux débordements inévitables en cas de mouvements brusques et répétitifs #boulouboulou #situvoiscquejveuxsay. A vous de juger si vous préférez mourir de chaud ou être nus devant tout l’monde. C’est que ça rameute des gens la braderie de Lille.
Les sous-vêtements aussi c’est important : la brassière se doit d’être de compet’ et d’emballer c’est pesé tout c’qui doit pas s’faire la malle avant l’arrivée, on sort sa culotte fétiche (la rouge, la même que pour le nouvel an qui est censée te porter bonheur pour l’année à venir TA RACE), et on évite les chaussettes trouées, celles un peu grandes qui feront des mauvais plis et donc des cloques, bref, des chaussettes testées et approuvées en entrainement.

6/ On prend du temps pour soi

pieds

Un bain de pieds en amoureux (classe ou pas ?), on chouchoute ses petons au max avant de leur faire subir les pires atrocités. On hydrate tous les soirs (j’utilise mes crèmes pour les mains les plus grasses sur les pieds) pour éviter les ampoules le jour J.
Et on s’épile, évidemment, on pense à La Voix du Nord ou France 3 Nord Pas de Calais.

7/ On se fait dorloter

Dans la même veine, on agresse essaie d’obtenir un massage des mollets avant de dormir, et ce, peu importe si votre mec court le lendemain également. Comment ça un semi-marathon c’est encore plus duuuur qu’un 10 km ? On a personnellement pas l’time de l’écouter gémir. C’est vous, votre gueule et votre corps avant. #love
Jfais genre mais j’vous laisse deviner qui a massé l’autre hein…

8/ On fait sa malheureuse

Ou mon point préféré de cet article.
J’entends par là, on anticipe une éventuelle mauvaise performance. Qui n’en sera pas une évidemment, partons du principe que terminer la course en vie sera déjà un exploit. Mais ça, c’est sur le papier. En vrai de vrai, ça marche pour ta première course. Mais pour celles d’après, et si tant est que tu sois un poil compétitrice, t’as toujours un temps précédent à battre, relou.
Alors pour pas se faire tacler à l’arrivée, on prévoit le coup : “c’est ma semaine de règles”, “j’me sens lourde en ce moment, les fruits ça blinde le bide”, “chuis fatiguée, la semaine a été dure au taf”.
On vous demandera pas de prouver la véracité de vos excuses.

9/ Les réseaux sociaux sont tes amis

Vous déjà tweeté votre inscription, instagramé vos entrainements, et foutu un statut FB sur vos galères de la semaine. Il est désormais temps de vous faire mousser sur toute la toile pour vos exploits de la matinée. A base de “C’est moi ou c’est pas moi ???”, fierté de soi oblige.
Le mieux, c’est d’accompagner tout ça de la photo finish en mode guerrière, sur laquelle t’es tellement au meilleur de toi même. OSEF, personne n’osera jamais clasher ta gueule de merde et tes cuisses flasques, parce que quand même, toi t’as couru 10 bornes.
Le premier qui l’ouvre, jretrouve son adresse IP.

10 / On rédige un article

Éventuellement quoi, histoire de récolter les commentaires de félicitations des lecteurs d’amour. En toute spontanéité quoi.
Faites pas vos chiennasses.

Pour la petite histoire, ma course de samedi a été un sketch de A à Z. Et ce malgré toute cette préparation. Vous savez, le destin, tout ça. Une foule pas possible, obligée de slalomer sur 10 km tellement y’avait d’inscrits, difficile de trouver ton rythme, des bouchons à certains endroits à cause des rues trop petites qui t’obligent à t’arrêter pour passer limite à la queue leu-leu, et une fin de parcours au km 9 car, je vous le donne en 1000, l’arrivée était bouchée par les fans de Patriiiiiick Bruel venu faire un bisou au vainqueur de la course. Chrono pas enregistré du coup, car j’ai passé la ligne 15 ans après, pas moyen d’atteindre le stand de ravitaillement après à cause de la foule de la braderie qui bloquait la route, et une organisation vraiment bien pourrie.

Mais bon, je l’ai fait !

PP chachaAlors votre objectif à vous, c’est quoi ???
Bisous de moi,
Chacha

 

 

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18 Réponses pour Mes 10 astuces pour bien préparer une course

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