Le moustique m’a tuer

Publié le 23 août 2016 | Humeurs

Salut mes amours,

Vous allez rapidement vous en rendre compte : je suis la meuf qui a bombardé instagram de verdure et de love depuis 15 jours, qui se retrouve présentement ultra apaisée (souviens-toi, tout le bien que ça me fait !), qui rentre donc de vacances avec le sourire, retourne toute bronzée au boulot… et écrit direct un article pour râler. #narmol
Tu vas bien toi ?

Bien évidemment, tout ceci n’est que râlerie légère et futile histoire de (tu nous connais), je vous ai gardé tout ce qui concerne les coups de coeu-coeur-love sous le coude et on se fait un point rapidement (ohhhhhh, un vloooog) sur ce qu’on a partagé courant août avec mon amoureux. #jenpeuxpuBernard

Or donc, me voilà – comme chaque année tu m’diras, mais on avait pas encore fait le point ensemble – bourgeonnée sur chaque cm² disponible et envisageable par quiconque appartement à l’espèce toutepourrite des stick-mou. De quoi me foutre en l’air se poser quelques questions…

 

Pourquoi moi ?

Forcément, la base de la base.
Petit point wikipedia ou presque : c’est juste les grogniasses stick-mou qui nous piquent, soit-disant pour avoir de la prot’ et développer leurs oeufs… #pokemonGOleretour Alors loin de moi l’idée de pas me réjouir d’épauler les demoiselles en carence, mais 1/ jfais pas tout un foin quand j’manque de sucre moi (bien sûr que oui, ça arrive dis-donc !!) et 2/ entre nous, je penche plutôt pour de la jalousie envers mon corps de rêve. #jvoisqueça

Admettons : un être humain – qui plus est nordiste – avide de soleil (comprendre : cash en bermuda ou en jupe courte dès qu’il passe la Seine), c’est un peu la victime idéale. Surtout quand y’a de la surface… Et je suis présentement plutôt gâtée niveau circonférence, ça n’aide pas.
Ajoute à cela le fait que les bestioles en question ne me paraissent pas hyper difficiles sur la marchandise : il te suffit de vivre (respirer et transpirer en fait, mais est-ce que ça ne résume pas la vie finalement ?) pour qu’elles sniffent ton dioxyde de carbone de loin et décident de t’attaquer. Et visiblement, les composants de ma sueur ont l’air de bien-bien les faire kiffer.

Alors on a tous quelqu’un de relou autour de soi qui nous dira “non mais les moustiques, c’est toujours moi qu’ils attaquent… j’en ai marre”. Et bien sache qu’autour de toi, je suis probablement cet individu.
NDLR : ça peut aussi être la même personne qui te répond “comme un lundi” à la question “comment ça va ?”, mais quand on cumule à ce point, j’peux plus valider.

Il paraît aussi qu’avec le temps, on s’immunise. Que les gens qui vivent H24 dans le Sud par exemple non-chuis-pas-jalouse-keskya ?, ne se font plus attaquer à la longue. J’attends vos avis avant de donner ma démission et d’appeler mon propriétaire. Et de prévenir Louloup, okay.

moustiques-fenetre

Pourquoi H24 ?

Maintenant qu’on arrive à accepter le fait que ce soit moi qui mange pour tout le quartier – je te prie de me croire que ce fut un travail de longue haleine – faudrait p’tet envisager de ne pas pousser le bouchon un peu trop loin sur la question…

Le clou du spectacle, c’est la nuit.
On le sait, on appréhende, on réfléchit à des solutions envisageables par cette chaleur (= on tente de s’emmitoufler sous le drap mais on oublie quand même le pilou-pilou). J’ai tout essayé, et je soupçonne sérieusement Louloup de me découvrir quand je dors pour entre-autre être sûr que ce soit moi qui prenne.

Mais visiblement, dormir c’est pas non plus leur passion première aux femelles stick-mou. Même la journée, je me fais agresser.
Surtout dès que tu décides de la passer pas très loin d’un lac, d’une piscine, d’une étendue d’eau en tout genre… Et je sais pas si t’as maté mes photos dernièrement, mais j’ai visiblement décidé de mettre toutes les chances de mon côté et d’optimiser le potentiel d’eau stagnante dans mes environs…

Sachez que même sur le retour Nice > Lille, on en avait dans la voiture. Motivées les grogniasses.
S’il vous plait, oubliez moi.

moutiques-gratter

 

 

Ne gratte pas !

Si j’avais un soupçon de violence en moi, j’aurais envisagé un temps de mettre PAIRE DE CLAQUES SUR PAIRE DE CLAQUES à tous ceux qui m’ont fait la réflexion dernièrement.
Mais je ne suis qu’amour.
En l’occurrence, j’avais pas assez de mains.

 

 

Plusieurs techniques s’offrent à nous, les obsédés de la démangeaison, pour tenter de ne pas amplifier le drame :
mettre un pantalon : inenvisageable pendant mes 5 semaines de congés annuels, t’oublies.
mettre des pansements : technique validée pour les bébés – et les chats qui veulent tirer leurs fils mais c’est pas le sujet mais trop galère pour mon bronzage. Et surtout pas top pour la cicatrisation.
gratter autour : plus belle excuse en son genre “mais nannnn j’gratte pas dessus”. On sait tous comment ça se termine.
frotter de la paume de la main : pour éviter de tout défoncer directement avec l’ongle, TMTC. Même finalité que la technique précédente.
pincer la plaie : en gros, se faire mal, pour détourner l’attention de notre cerveau obnubilé. Ça calme l’irritation. Mais ça crée des croutes. Qui en veut ?
se tartiner : au choix citron, peau de banane, vinaigre… (jvous épargne la grosse blague de l’Apaisyl hein) Franchement ça saoule, mais j’ai peut-être une solution moins gerbante pour l’odorat. A suivre dans les prochains favoris ! #teasing

Peut-être bien que le meilleur répulsif finalement, c’est celui proposé par mes potes à leur fils de 2 ans :
“Ne te gratte pas, sinon tu finiras comme les jambes de Charlotte !”
C’est toujours un plaisir de prendre part à l’éducation de vos enfants les amis !

 

PP chachaSinon, ça va hein, la dame elle est contente de ses vacances, elle est même contente de rentrer aussi. Et p’tet même qu’elle repartira prochainement dans une destination peuplée par les stick-mou… même pas peur !
Et toi, t’es bouffé(e) régulièrement ? Comment tu gères ?

Bisous d’amour,
Chacha

Vous aimez cet article ? Partagez-le !

4 Réponses pour Le moustique m’a tuer

      Laisser un commentaire

      Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

      *